Veritas
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| Sujet: Nouvelle du 29 Janvier 2010 - Où en est la France dans les énergies propres ? Ven 29 Jan - 21:24 | |
| Rappel du premier message :La France et les technologies propres Pour lutter contre la crise écologique et le réchauffement climatique, les cleantech (technologies propres) représenteront un secteur économique en plein essor : 1 370 milliards de dollars par an. C’est plus que les industries aéronautiques et chimiques cumulées à l’échelle mondiale, selon l’étude OIT-Pnue-Worldwatch Institute publiée en 2008), avec un doublement d’ici 2020. Mais pour le moment la France n’est pas bien positionnée. La France, pour les technologies propres, la spécialisation industrielle paraît tout d’abord dater. Elle est la meilleure en ce qui concerne l’eau et les déchets, mais ce sont des secteurs mûrs à croissance lente. Par contre elle n’est pas bien positionnée en ce qui concerne les « nouvelles » technologies de l’environnement appelées à des croissances beaucoup plus fortes : les différentes formes d’énergies renouvelables, les technologies de stockage de l’énergie, les véhicules décarbonés, etc. Aucun groupe français n’est par exemple de façon significative dans l’éolienne, le photovoltaïque ou la pile à combustibles. Les éco-entreprises françaises sont spécialisées dans les technologies curatives et non dans les technologies préventives qui sont pourtant les plus intéressantes sur le point de vue environnemental et économique. Les marchés éco-entreprises françaises sont essentiellement européenes. Or, il s’agit de marchés, qui sont bien sûr tirés par la réglementation, mais en partie mûrs et donc renouvelables, plus que d’expansion forte. Les soutiens des pouvoirs publics aux technologies propres apparaîssent également insuffisants moteurs et peu structurés. Or, le rôle de l’Etat est important dans ce domaine, car il s’agit d’un marché très dépendant de la commande publique et des évolutions réglementaires. Enfin la part du capital-investissement s’orientant vers les cleantech demeure très faible dans la France. Au Etats-Unis, le montant de capital-risque mobilisable dans ce secteur représentait 5,6 milliards de dollars et 19 % du total du capital-risque investi en 2008. La France, avec ses 120 millions d’euros en 2009, était nettement distancée au sein de l’Union européenne par l’Allemagne (383 millions d’euros) et le Royaume-Uni (347 millions d’euros), mais aussi en dehors de l’Union européenne, par l’Israël (247 millions d’euros), l’Inde (277 millions d’euros) et la Chine (430 millions d’euros), d’après le Cleantech Network. Il devient urgent pour la France d’élaborer une véritable stratégie industrielle dans ce secteur. Source : Alternatives économiques | |
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